L’homme a peur du vide… et pourtant, c’est lui qui donne toute sa force au message.
En design, on appelle ça le blanc tournant. Ces espaces "vides", volontairement laissés autour des éléments graphiques ou textuels, ne sont pas là par hasard. Ils permettent au regard de respirer, de se poser, de comprendre.
C’est comme dans un musée : si tu entres dans une salle où 50 tableaux sont accrochés au mur, tu ne sais plus où regarder. La profusion te perd. C’est confus.
Mais si cette même pièce n’en expose que trois, alors tu les vois. Vraiment. Tu t’y attardes. Tu t’y perds peut-être, mais avec plaisir.
L’espace attire l’attention, il ne l’éloigne pas.
Plus c’est sobre, plus le message est clair. Plus le blanc tournant est maîtrisé, plus l’ensemble gagne en impact.
Et pourtant… il faut oser. Oser ne pas remplir. Oser laisser du silence visuel.
Parce qu’en design comme dans la vie, tout ne mérite pas d’être comblé.
Alors, avez-vous aussi la fâcheuse tendance à vouloir remplir les vides ?
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3 months ago
En lisant ça m’a tout de suite fait penser à au silence en communication. Bien utilisé il permet d’accentuer des propos, faire parler son interlocuteur. Le vide comme le silence a une grande importance
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3 months ago
Ah, comme je te rejoins là.
Il y a un paquet d'années, j'avais fait des accroches pour communiquer sur mes formations aux bases du graphisme.
L'une d'elle était : « Faut-il avoir peur du blanc ? » 😉
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3 months ago
Le vide revient à l'inconnu et l'homme a naturellement peur de ce qu'il connait pas. Pourtant, je te rejoins dans les codes de graphismes le vide a sa place.