Créer, oui. Copier, non. Quand j’ai découvert Princesse Mononoké ou Le Voyage de Chihiro, j’ai été transportée. L’univers de Miyazaki est magique. Et chaque film, chaque image, représente des années de travail collectif : dessinateurs, coloristes, animateurs… Un vrai travail d’équipe. Un vrai respect du temps et du talent. Aujourd’hui, en deux clics, on transforme une photo en version “Ghibli-style”. C’est rigolo. Ludique. Instantané. Mais personne ne se demande, si c'est légal ? Des visages de stars ou de personnages cultes sont utilisés à tout-va pour créer du contenu. Maintenant, imagine 👉 je prends le visage de ma voisine ou de mon voisin (pas Totoro) et je communique avec, pour promouvoir mes prestations. Est-ce respectueux ? Non. Est-ce responsable ? Pas vraiment. Est-ce professionnel ? Encore moins. Célébrité, anonyme, peu importe. La loi est la même pour tous. Avant d’utiliser un visuel, il faut : - l’accord de la personne concernée ou du créateur originel, - le créditer (© + nom), - un contrat clair sur l’usage. Alors, je pose la question : à qui incombe la responsabilité de ce pillage numérique ? À l'outil, ou à celui ou celle qui l'utilise ?